voici les déclarations à l'issue du match Maroc-Iran (0-1) pour le compte de la première journée de la coupe du monde de Russie, groupe B :

Hervé Renard :

"Très déçu par rapport à la physionomie de la rencontre et au vu des occasions créées. L’équipe a plus manqué de justesse technique dans le dernier geste et il y a eu aussi parfois des pertes de balle inhabituelles" face à une équipe qui attend dans sa moitié du terrain et dont on connaissait le point fort : les balles arrêtées. 

"Cette une défaite cruelle dans les arrêts de jeu. Avec zéro point on se retrouve dos au mur et on doit se focaliser sur ce que sait faire, se reconcentrer et se remobiliser. C’est ce qui reste à faire".

Les joueurs sont "abattus et l’on ne doit s’en prendre qu’à nous-mêmes puisque l’on a commis des fautes sur la balle qui a amené le but. Les iraniens nous attendaient et jouaient de longs ballons et le deuxième ballon qui nous ont mis en difficulté".

"L’équipe s’est crucifiée. C’est de notre faute et c’est ma responsabilité. Il faut se préparer pour les prochains matches et, quelque soit l’adversaire, il reste toujours de l’espoir".

"C’est dans les 20 premières minutes, qui étaient en notre faveur, qu’il fallait faire la différence. Mais quand on n’est pas réaliste, on paie le pays fort". On s’est fait piéger on aurait aimé les déstabiliser au score dans les premiers minutes mais on a eu des imperfections techniques et on a pris beaucoup de risque car on voulait gagner". 

-Amine Harit, désigné meilleur jour du match :

"J’aurai aimé me passer de ce titre et remporter le match. Nous n’avons pas été efficaces et on aurait pu faire mieux. "On a deux matches plus difficiles qui arrivent et nous devons oublier cette défaite et réussir des résultats honorables face aux grandes écuries du groupe.

Carlos Queiroz :

"Le premier match d’une coupe est toujours difficile. Nous avons commencé prudemment et nous savions que les Marocains avaient un très bon départ de match en débutant avec beaucoup de détermination.

"Notre stratégie consistait à provoquer un effondrement mental dans leur camp en suscitant la frustration, en bloquant et en cassant le jeu de leurs pièces maitresses. Et nous avons réussi à créer la panique dans la défense avec la plus nette occasion de la première mi-temps. Et dès ce moment, tout a changé.

"Les Marocains, qui ne s’attendaient pas à la cohésion des mes joueurs, ont ainsi commencé à douter.

"C’est la première fois qu’une équipe a joué yeux dans les yeux face aux marocains depuis des mois et nous avons attendu patiemment. Maintenant, on va savourer cette première victoire iranienne dans un mondial et surtout mieux préparer dans l’humilité le match contre l’Espagne contre laquelle on va jouer différemment