La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé, jeudi, avoir recueilli tous les rapports nécessaires auprès des officiels présents à la rencontre de la CAN 2021 ayant opposé le Mali à la Tunisie (1-0) mercredi à Limbe, arrêtée par l'arbitre zambien Janny Sikazwe avant son terme.
"A propos du match de la Coupe d'Afrique des Nations ayant opposé le Mali à la Tunisie à Limbe le 12 janvier 2022, la CAF a recueilli tous les rapports nécessaires auprès des officiels présents à cette rencontre", indiqué la CAF dans un communiqué publié sur son site officiel.
"Ces documents sont actuellement transmis aux organes spécialisés compétents de la CAF", précise la même source. "En attendant leurs conclusions, la CAF ne fera pas d'autres commentaires", conclut l'instance africaine.
Par ailleurs, plusieurs médias rapportent que l'arbitre Janny Sikazwe avait souffert d'insolation et été transporté à l'hôpital aussitôt le fameux coup de sifflet final donné. L'arbitre zambien avait déjà une première fois arrêté le match à la 85e minute.
Quoique les pronostics donnent le Maroc avantageux face aux Iles Comores, cette rencontre pourrait, à bien des égards, être un piège, en cas de sous-estimation de l'adversaire, a affirmé, jeudi à Yaoundé, le sélectionneur national Vahid Halilhodžić.
En conférence de presse d'avant-match contre les Cœlacanthes, le sélectionneur national a souligné qu'il ne faut en aucun cas sous-estimer cette sélection comorienne, qui a une belle possession de balle, crée des automatismes et fait montre d'un jeu collectif remarquable.
"Nous avons récemment disputé deux matchs contre cette même équipe et pendant les deux rencontres, les choses étaient loin d'être faciles pour nous", a-t-il mis en garde. "Quoiqu'il paraisse facile sur la papier, le match face aux Îles Comores pourrait être un piège pour nous", a-t-il encore enchaîné.
Cependant, Vahid Halilhodžić a affirmé que si le Maroc aborde cette confrontation avec la même détermination et la même discipline, les choses seront moins difficiles et la victoire sera plus proche. Il a, dans ce sens, mis en avant la victoire d'entrée contre une grande sélection comme le Ghana, qui a boosté la confiance des joueurs, ajoutant que l'ambiance est désormais excellente et qu'un bon état d'esprit règne au sein de l'équipe.
S'agissant des blessures, le franco-bosniaque a indiqué que l'équipe en souffre toujours, que ce soit celles liées aux pépins physiques que celles à la Covid-19. "On souffre toujours de blessures et de la Covid-19. Savoir gérer ces choses fait aussi partie du jeu", a-t-il expliqué, notant qu'avec le retour des blessés surtout en attaque l'équipe sera encore plus efficace.
Au premier match, "nous avions trouvé une composition qui exige de chaque joueur une tâche aussi bien défensive qu'offensive", a conclu Vahid Halilhodžić.
Pour sa part, le portier Yassine Bounou, l'un des protagonistes de la première journée a indiqué que la victoire contre le Ghana est la meilleure manière d'entamer une telle compétition. "Désormais, nous sommes focalisés sur le deuxième match et nous sommes prêts physiquement et mentalement", a-t-il rassuré.
Sur sa parade magistrale, le Sévillan a fait savoir qu'il essaie toujours d'aider l'équipe et ce sauvetage n'est que le fruit du travail dur et de l'amour de la Patrie. "Pour donner un bon résultat, il faut qu'on montre toujours notre meilleure version. Et on est prêts pour ça", a-t-il dit.
La Confédération africaine de football a désigné l'arbitre tunisien Sadok Selmi pour diriger le match Maroc-Comores, prévu vendredi à 17h00, pour le compte de la deuxième journée du groupe C de la Coupe d'Afrique des Nations, organisée au Cameroun. Selmi sera assisté par son compatriote Khalil Hassani et le Djiboutien Abderrazek Libane.
De son côté, le Tunisien Haythem Guirat sera parmi l'équipe de la VAR. Rappelons que le Maroc et de Gabon se partagent la tête du classement du groupe C avec 3 points chacun, devant les Comores et le Ghana (0 point).
Auteurs d'une entrée en lice bien négociée face aux Blacks Stars du Ghana (groupe C), les Lions de l'Atlas disputeront le deuxième "round", contre les Iles Comores, certes, avec la casquette de favoris... Cependant, le football est loin d'être ce sport de pronostics avant-match et seules les 90 minutes décideront de l'équipe qui empochera les 3 points. Face aux coéquipiers des frères Ayew, les Marocains ont dû faire avec les nombreuses absences qui ont frappé la sélection à la dernière minute. Une attaque largement remaniée pour compenser les blessures de ceux qui ont l'habitude d'y être alignés.
Grâce à leur motivation et leur discipline tactique du début du match jusqu'au coup de sifflet final, les Nationaux se sont imposés grâce à un but salvateur de Boufal mais surtout à un Bounou "Oliver Kahnesque". Lors de la deuxième journée, le sélectionneur national, Vahid Halilhodžić, pourrait compter sur le retour de certains de ses cadres, mais surtout sur la confiance acquise par ses jeunes, dont tout un peuple attend toujours le meilleur.
De la confiance, certes, mais de la vigilance surtout
Le piège de miser sur une victoire au premier match pour se projeter dans la suite d'une compétition est toujours à redouter. Et les exemples dans ce sens sont assez nombreux surtout pour le Maroc.
Ceci pour ainsi dire que les matchs sont à négocier l'un après l'autre, chacun selon ses spécificités et les marques distinctives de l'équipe adverse. Sur le papier, tout semble bien aller en faveur des Lions de l'Atlas. Mais, les Iles Comores, après leur premier revers vont, sûrement, être un peu plus réalistes, lors de cette rencontre décisive pour leur qualification.
Les Comores: une première historique... mais ratée
Parfois l'envie et les belles intentions ne suffisent pas. Les Iles Comores, petit Poucet de cette édition, ne sont pas parvenues à concrétiser leur domination face au Gabon. Plus incisifs, les Cœlacanthes ont appris une leçon de réalisme (1-0) face à des Panthères, qui rejoignent le Maroc en tête du groupe C. Pourtant, les Iles Comores ont montré de bons signes. Elles ont eu le contrôle du match dès le coup de sifflet, s'installant dans le camp gabonais et se procurant plusieurs occasions.
Des absences et de la tactique
Coup de maître de Halilhodžić. Le franco-bosniaque a su bien placer "ses pions" pour infliger un "échec et mat" en fin de compte. En alignant Samy Mmaee en milieu de terrain à la place de Sofyan Amrabet, il a donné plus de solidité à ce secteur du jeu. Mmaee est en même temps capable de remplacer Achraf Hakimi lorsqu'il fait ses montées, tout en diminuant le danger que peuvent créer les frères Ayew. Dans le jeu de tête, il était également très remarquable.
Aboukhlal en attaque a aussi apporté beaucoup de danger, avec sa vivacité et ses mouvements, comme dans l'action sanctionnée par le but victorieux. Il a réussi à bloquer plusieurs joueurs pour laisser un espace vide à Boufal qui n'avait qu'à conclure.
Bounou... L'ange salvateur
Considéré comme l'un des meilleurs gardiens au monde, l'ancien wydadi au visage enfantin mais au caractère affirmé, sait se hisser au meilleur de lui même à force de travail et de concentration.
Capable de diriger ses coéquipiers en défense, il est aussi exemplaire notamment grâce à son tempérament de gagnant et son refus de la défaite. Ces caractéristiques ainsi que ses exploits sur le terrain lui ont permis de sortir une parade magistrale, qui demeurera, à bien des égards, le tournant du match.
Le Real Madrid a remporté le clasico face au FC Barcelone 3-2 après prolongation mercredi et s'est qualifié pour la finale de la Supercoupe d'Espagne. Les buts des Madrilènes ont été signés Vinicius (25e), Karim Benzema (72e) et Fede Valverde en prolongation (98e), alors que le Barça avait égalisé deux fois (42e, 84e), par Luuk de Jong et Ansu Fati.
Les Madrilènes rencontreront dimanche en finale (19h30) soit l'Atlético Madrid, champion d'Espagne en titre, soit l'Athletic Bilbao, vainqueur de la Supercoupe d'Espagne en janvier 2021 à Séville, opposés jeudi dans la deuxième demi-finale (20h00).