La Fédération royale marocaine de Jiu Jitsu brésilien et sports assimilés (FRMJJB) organisera, les 2 et 3 mars prochain, le premier tournoi international jiu-jitsu brésilien '’ADCC open Africa 2019'', au complexe Moulay Abdellah, à Rabat. Cette première édition de l'ADCC Submission Wrestling Championship, souvent appelé ADCC, la plus prestigieuse compétition de grappling au niveau mondial, regroupera plus de 256 pratiquants, en provenance de 26 pays, indique, lundi à Casablanca, le président de cette fédération, Jamal Soussi, lors d’une conférence de presse. Outre la compétition officielle, cette manifestation, première du genre organisée par le Maroc, sera marquée par des démonstrations de haut niveau de champions internationaux de cette discipline sportive, a-t-il fait savoir.
Il a expliqué, à cette occasion, que le jiu-jitsu brésilien est un art martial, un sport de combat et un système de défense personnelle dérivé de techniques du judo et du ju-jitsu importées du Japon au Brésil. De plus en plus de pays accordent de l'importance à ce sport, qui ne nécessite pas d'équipements sportif coûteux, a-t-il fait observer, expliquant que contrairement à la majorité des arts martiaux, qui privilégient le combat debout, pieds et poings, le jiu-jitsu brésilien se focalise sur le combat au sol, domaine extrêmement technique et où le gabarit joue moins.
Le jiu-jitsu brésilien promeut le concept qu'une personne peut se défendre face à un opposant plus lourd et fort en utilisant les techniques appropriées, plus particulièrement en amenant le combat au sol et en appliquant des techniques d'étranglement, de clé articulaire ou de compression musculaire. Selon M. Soussi, ce sport, qui est un prolongement naturel du judo, a été promu initialement dans le cadre d'un comité national indépendant qui a organisé des championnats nationaux et internationaux avant la naissance de la FRMJJB, dotée de compétences précises.
Il a, par ailleurs, noté qu'il a été procédé à des études sur ce sport au Brésil, qui ont révélé que cette discipline sportive a permis d’arracher beaucoup de jeunes brésiliens des griffes de la pauvreté et de la délinquance, leur a ouvert la voie de réintégrer la société et trouver des solutions à leurs problèmes quotidiens. Pour sa part, le directeur technique de la Fédération, Mohamed Trakesti, a indiqué que ce type de sport devient de plus en plus populaire dans les quatre coins du monde. Tous ceux qui pratiquent la lutte libre, le judo ou le sambo peuvent facilement pratiquer le Jiu jitsu brésilien, qui ne nécessite pas une tenue sportive spéciale, a-t-il expliqué.
Ce sport promeut le concept qu'une personne peut se défendre face à un opposant plus lourd et fort en utilisant les techniques appropriées, plus particulièrement en amenant le combat au sol et en appliquant des techniques d'étranglement, de clé articulaire ou de compression musculaire, a-t-il ajouté. En raison de la dimension sociale du Jiu jitsu, on compte à présent plus de 150 000 cadres brésiliens qui veillent sur la formation des pratiquants de ce sport notamment en Europe et en Amérique du nord.