Le directeur technique national de la Fédération royale marocaine d'athlétisme (FRMA), Abdallah Boukraa, a affirmé que les athlètes marocains visent une participation réussie et sont animés d'une grande volonté d'honorer le Royaume lors des Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août). Lors d’une conférence de presse tenue jeudi soir à Rabat, Boukraa a expliqué que les coureurs marocains se sont bien préparés, malgré les conditions imposées par le confinement dû à la pandémie du Covid-19, qui a par conséquent provoqué l'annulation de nombreuses compétitions qui constituaient des étapes importantes pour leur préparation.
A cet effet, le programme de préparation des athlètes nationaux comprenait, outre des entraînements au Centre national de Rabat et à l'Académie internationale Mohammed VI d'athlétisme d'Ifrane, des courses d'essai au complexe sportif Prince Moulay Abdallah à Rabat, ainsi que la participation à certains meetings internationaux pour les coureurs de haut niveau, a-t-il indiqué. Le DTN a souligné que l’équipe nationale dispose de jeunes coureuses et coureurs prometteurs qui espèrent commencer leur carrière par une médaille olympique sinon une qualification aux courses finales.
Cependant, la direction technique de la FRMA compte sur l'expérience de certains de ces coureurs, à leur tête Soufiane El Bakkali (1500 m et 3000 m steeple), Rababe Arafi (800m et le 1500m) et Soufiyane Bouquantar (5000m), présents lors des derniers JO de Rio de Janeiro en 2016, au Brésil, en plus des marathoniens, afin de hisser le drapeau national. Par ailleurs, Boukraa a expliqué que la raison pour laquelle un plus grand nombre de coureurs marocains ne se sont pas qualifiés pour les JO de Tokyo est due, d’un côté, au relèvement du niveau de performance requis pour se qualifier (minima), par rapport au tournoi de Rio de Janeiro 2016.
D’un autre côté, la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) a fixé une nouvelle norme des contrôles antidopage qui consiste à passer au moins trois tests à intervalles. Il a souligné que certains coureurs, malgré qu’ils aient atteint le minima, n'ont pas pu assurer leur billet pour les JO car ils n'ont pas réussi à se soumettre aux trois contrôles antidopage fixés par l’IAAF, pour des raisons différentes selon chaque coureur.
Dans la même veine, le médecin de l'équipe nationale d'athlétisme, Abdellati Afifi, a souligné que se soumettre à des contrôles antidopage est devenu une étape indispensable pour chaque athlète ayant atteint le minima requis qui permet une qualification aux JO. Il a précisé que ces tests devraient être effectués dans le cadre des compétitions internationales auxquelles participent les coureurs pendant les deux années qui précédent les JO, et comportent un prélèvement d’un échantillon urinaire et un autre sanguin.
Ces tests sont généralement effectués au cours et en dehors des compétitions, selon ce qu'il a été recommandé par l’Unité d'intégrité d’athlétisme de l’IAAF, a conclu Afifi.