Le Premier ministre japonais Yoshihide Suga s'est défendu d'avoir subi une quelconque pression de la part du Comité international olympique (CIO) pour maintenir les Jeux olympiques de Tokyo, qui doivent s'ouvrir officiellement vendredi prochain. "Nous avions demandé les Jeux olympiques parce que nous les voulions. S'ils (les responsables du CIO, NDLR) essayaient de m'imposer quelque chose, je leur rendrais la pareille", a indiqué M. Suga dans un entretien publié, mercredi, par le "Wall Street Journal".
Le Premier ministre japonais a également assuré que les Jeux pourront se tenir en toute sécurité, soulignant, dans ce sens, que par rapport à des pays étrangers, les niveaux d'infection au Japon sont "très largement en-dessous". La capitale japonaise a enregistré mercredi 1.832 nouveaux cas de coronavirus, un nouveau record local depuis janvier. Face aux vives inquiétudes de la population japonaise, les organisateurs des JO ont décidé d'appliquer un huis clos quasi total.