L’ONG Tibu Africa a organisé, samedi au quartier historique Ain Sebâa de Casablanca, une course solidaire dans l’objectif de promouvoir l’autonomisation des filles et des femmes à travers le sport. Cette course de 5 km est l’une des articulations du projet innovant et pionner sur le continent africain, la "Girls CAN Initiative", a indiqué l’ONG dans un communiqué.
Elle a expliqué que cette course a pour objectif de rassembler les acteurs en provenance de tous les secteurs d’activité, autour d’une cause commune: accompagner et apporter le soutien aux filles et aux femmes dans leurs différents projets d’inclusion sociale.
"A la veille de la célébration de la Journée internationale dédiée aux droits des femmes, il est toujours important de rappeler la place primordiale de la mère, de la sœur, de la collègue, de l’épouse, de la jeune femme et de la fille dans notre société", a affirmé le président de Tibu Africa, cité dans le communiqué. Selon lui, cette course, qui n’est pas uniquement une pratique sportive, "est en fait la manifestation d’un plaidoyer en vue de la prise en compte, par l’ensemble des acteurs concernés, des spécificités liées à la gent féminine pour une autonomisation et une inclusion sociale adaptée. Par cette action concrète, Tibu Africa accorde une place privilégiée à celle-là même qui est le socle de toute pérennisation sociale : la femme".
A cette occasion, un village d’initiatives mettant en avant la contribution du sport dans la réalisation des 17 Objectifs de développement durable, notamment l’objectif 5 "égalité entre les sexes", est ouvert toute la journée au grand public, outre des activités ludiques sur la santé et le bien-être, la créativité avec une présentation des déférentes initiatives TIBU Africa sur l’éducation, l’empowerment et l’intégration socio-économique par le sport.
L’initiative "Girls CAN" ambitionne de placer la gent féminine au centre des préoccupations d’inclusion sociale via l’autonomisation de la fille et l’empowerment de la femme par le sport. Elle vise également à fédérer les acteurs impliqués en leur rappelant leur rôle essentiel dans le processus d’épanouissement de la fille et de la femme.