La Cour d'appel de Casablanca a décidé, mardi, le report au 25 juin courant de l'examen de l'affaire des présumés impliqués dans des actes de vandalisme ayant précédé la rencontre du championnat Pro de football Raja de Casablanca/FAR de Rabat.   Ce report a été décidé à cause de l'absence des avocats commis d'office et de la non comparution de deux des prévenus remis en liberté provisoire pour passer les examens de baccalauréat, ainsi que de deux autres prévenus poursuivis en état d'arrestation, pour maladie.
   Lors de cette séance, des avocats des 74 mis en cause poursuivis en état d'arrestation ont requis la mise en liberté pour leurs clients à l'instar des
61 autres prévenus élèves, étudiants et stagiaires de la formation professionnelle n'ayant pas d'antécédents judiciaires et ayant bénéficié de cette mesure afin de pouvoir passer les examens de fin d'année scolaire.
   Les prévenus sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, notamment pour "constitution de bande de malfaiteurs, vols qualifiés, trouble à la sécurité publique, dégâts causés à des biens publics et privés et incitation à la haine".
   Un communiqué du ministère de l'intérieur avait annoncé l'arrestation par les forces de l'ordre, le 11 avril, de près de 200 individus pour leur implication présumée dans des actes de vandalisme ayant causé, peu avant le match Raja de Casablanca/FAR de Rabat, des dégâts à des biens publics et privés dans des quartiers de la ville de Casablanca.
   En dépit de toutes les mesures de sécurité préventives prises sur instructions du ministère de l'Intérieur, des actes de vandalisme et de destruction de biens publics et privés ont été perpétrés par des individus juste après leur arrivée à la gare ferroviaire de Casablanca voyageurs en provenance de Rabat, selon le ministère.