La Fédération internationale de football (FIFA) a annoncé, vendredi, que tous les joueurs de la Coupe du Monde-2014 au Brésil seront sous la surveillance du passeport biologique.

La FIFA envisage de mettre en place ce nouvel outil, comprenant un profil sanguin et un profil stéroïdien obtenu à partir des urines, lors de la Coupe des confédérations 2013 et de la Coupe du monde 2014", a fait savoir la FIFA dans un communiqué précisant que "chaque joueur participant à ces tournois sera soumis à des tests en compétition et hors compétition".

Contrairement à un contrô le antidopage classique qui s'attache à détecter une substance interdite dans les urines ou le sang d'un athlète, le passeport biologique a pour but de mettre en évidence le dopage en observant ses effets sur l'organisme.

Le passeport biologique que la FIFA entend lancer comprendra non seulement un volet sanguin, dans le but de déceler les effets des transfusions sanguines ou de l'EPO et autres produits permettant d'améliorer l'endurance, mais aussi un volet stéroïdien, qui se base sur la mesure des stéroïdes anabolisants et androgènes excrétés dans les urines comme la testostérone.

Si l'Union cycliste internationale a été la première fédération à mettre en place le passeport sanguin en 2008, la FIFA s'était portée volontaire pour tester le volet stéroïdien et travaille en collaboration avec le laboratoire de Lausanne à l'élaboration d'un troisième volet, le volet endocrinien, touchant à l'hormone de croissance.