Les yeux des amateurs du ballon rond seront braqués, du 1er au 11 février, sur les villes de Tanger et de Rabat, hôtes de la Coupe du monde des clubs, un évènement qui entérine la place du Royaume en tant que terre d’accueil des grandes manifestations sportives mondiales. La FIFA avait annoncé le mois dernier l’attribution, pour la troisième fois, au Maroc, de l’organisation du Mondial des clubs, après les éditions de 2013 et 2014.
Le choix porté sur le Royaume par l’instance faitière du ballon rond mondial n’est pas fortuit, mais a été dicté par le succès du Royaume dans l’organisation de plusieurs rendez-vous sportifs et eu égard à l’infrastructure dont il dispose et qui s’érige en modèle à suivre, notamment à l’échelon africain. Il va sans dire que le football national a réalisé, ces dernières années, des pas de géants ayant permis aux clubs marocains de s’illustrer sur la scène africaine, à la faveur notamment de la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, qui n’a eu de cesse d’entourer de Sa bienveillance le sport en général et le football en particulier.
En témoigne la dernière participation des Lions de l’Atlas au Mondial (Qatar-2022), où ils ont terminé au pied du podium, un exploit jamais réalisé par une sélection arabe ou africaine. En définitive, l’organisation au Maroc de l’édition 2022 du Mondial s’ajoute à d’autres évènements sportifs continentaux tenus récemment au Maroc, à l’instar de la Coupe d’Afrique des nations dames, en juillet dernier, qui a vu l’équipe nationale se qualifier en finale et atteindre le Mondial pour la première fois de son histoire. A cela s’ajoute l’organisation de la Ligue des champions féminine en novembre dernier au Maroc, un tournoi qui a été couronné par la victoire finale de l’AS FAR.
Ces compétitions organisées avec brio ont permis au Maroc de gagner la confiance de la FIFA, mais notamment la Confédération africaine de football (CAF) qui considère le Maroc comme un partenaire stratégique qui accompagne ses objectifs visant le développement du football en Afrique.La confiance placée en le Royaume par l’instance africaine s’est traduite également par la tenue au pays de la Coupe d’Afrique des moins de 23 ans, la Supercoupe d’Afrique, la Coupe d’Afrique des nations de futsal et d’autres compétitions.
Sur un autre registre, environ 40 conventions de partenariat ont été signées, depuis 2017, entre la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et ses homologues africaines visant l’échange d’expériences et d’expertises en matière de formation, d’encadrement et d’arbitrage, l’organisation de matches amicaux et de stages et rencontres officielles au Maroc.Le président de la CAF, Patrice Motsepe, avait ainsi mis en avant l’intérêt porté par le Maroc pour le développement du football africain, tout en formulant le vœu de voir d’autres pays lui emboiter le pas.
Les mêmes éloges ont été exprimés par le président de la FIFA, Gianni Infantino, qui n’a pas manqué, à plusieurs reprises, de souligner le développement du football et des infrastructures du Maroc, outre le complexe Mohammed VI de football, un « bijou sportif par excellence ». Quant au président de la FRMF, Faouzi Lekjaa, il ne cesse de noter que la vision clairvoyante de SM le Roi constitue une source d’inspiration et une référence pour toutes les stratégies de la Fédération pour la promotion du football et la consolidation des liens entre la FRMF et ses homologues africaines.
Quoi qu'il en soit, la coupe du monde des clubs Maroc-2022, qui sera marquée par la participation de sept équipes, dont le Wydad Casablanca, sera l’occasion pour montrer au monde entier l’amour des Marocains pour le football et la capacité du Royaume à abriter les plus grandes manifestations sportives.