La presse italienne a été unanime à reconnaitre, lundi, la classe du Onze national espagnol, brillant vainqueur de l'Euro-2012, tout en rendant hommage à la sélection italienne pour sa prestation d'ensemble lors de cette prestigieuse manifestation continentale.
Etayant leurs commentaires de photos notamment de joueurs italiens en larmes ainsi que de déclarations recueillies dans l'un et l'autre camps, les journaux, spécialisés et généralistes, n'ont pas tari d'éloges envers la sélection espagnole qui, grâce à sa victoire (4-0) dimanche à Kiev, "entre dans l'histoire" avec ce troisième titre de suite, après l'Euro-2008 et le Mondial-2010.
"La supériorité technique et athlétique des Ibères" était évidente, admet en toute sportivité la presse italienne tout en adressant un "Merci quand même" au keeper Gianluigi Buffon et à ses coéquipiers pour le "rêve" qu'ils ont fait naître chez les Italiens après le fiasco du Mondial-2010.
Dans leurs analyses, les journaux n'ont pas manqué cependant de relever l'état d'épuisement dans lequel la "Nazionale" est arrivée en finale après des matchs disputés jusqu'au bout face à des équipes coriaces comme ce fut le cas en demi-finales face à l'Allemagne (2-1).
Le fait que la "Squadra azzurra" ait du jouer à dix une bonne partie de la deuxième mi-temps (après la sortie pour blessure de Thiago Motta au moment où l'Italie avait déjà effectué tous ses changements) a été également souligné par la presse italienne qui ne s'empêche pas de regretter la "désillusion" vécue par les tifosi italiens au terme d'un parcours exceptionnel et, quelque part, inattendu.
Les journaux se font l'écho, par ailleurs, de déclarations du sélectionneur italien, Cesare Prandelli, soulignant sa détermination à aller de l'avant dans le projet de redressement qu'il a initié.
Après un match amical le 15 août à Wembley contre l'Angleterre, Prandelli, dont le contrat court jusqu'en 2014, devrait conduire la sélection italienne, le 7 septembre à Sofia, face à la Bulgarie pour le compte des éliminatoires du Mondial 2014.
La "Nazionale" devrait être la grande favorite du groupe B qui compte également la République tchèque, le Danemark, Malte et l'Arménie.
