L'autopsie pratiquée lundi sur le corps du joueur de Livourne (Série B italienne), Piermario Morosini, mort samedi dernier lors d'un match à Pescara, n'a pas permis de révéler avec exactitude la cause du décès, a-t-on indiqué de source médicale.

"Il n'y a aucun signe évident qui nous permette de déterminer ce qui a causé la mort de cet homme", a déclaré le docteur Cristian D'Ovidio après cette première autopsie qui a duré six heures.

Le praticien a indiqué que des tests plus poussés seront menés dans les jours à venir, dont un toxicologique.

Le footballeur de 25 ans s'était effondré à la 31ème minute du match alors qu'il n'était entouré d'aucun adversaire ou coéquipier. Il s'est relevé avant de s'effondrer une nouvelle fois. Les secours avaient d'abord tenté de le ranimer à l'aide d'un défibrillateur. Il est décédé lors de son transport vers un hô pital de Pescara.

Il y a près d'un mois, le volleyeur italien Vigor Bovolenta, qui devait fêter ses 38 ans au mois de mai prochain, avait succombé en plein match à une crise cardiaque.

Des cas similaires avaient été enregistrés par le passé comme ceux de l'Espagnol Antonio Puerta (FC Séville, 2007), du Hongrois Mikos Feher (Benfica Lisbonne, en 2004) ou du Camerounais Marc-Vivien Foé (2003).

En Italie, l'attaquant Giuliano Taccola était mort d'un infarctus dans les vestiaires de Cagliari en 1969. En 1977, le buteur de Pérouse Renato Curi avait succombé à une crise cardiaque lors d'un match contre la Juventus Turin.

Au moins vingt joueurs professionnels sont morts sur le terrain ces vingt dernières années, et les contrô les médicaux, notamment dans le domaine cardiaque, se sont intensifiés dans les clubs, mais sont encore considérés comme insuffisants par certains observateurs.