Le sport universitaire peine à s'imposer dans le système d'enseignement et souffre de plusieurs problèmes, notamment en matière d'infrastructures, ont indiqué mercredi à Rabat, les participants à la 3ème édition du congrès international en sciences du sport. Les intervenants à cette rencontre de deux jours, organisée à l'initiative de l'université Mohammed V de Rabat, en collaboration avec l'association pour le développement de recherche en sciences humaines et sociales et l'association africaine des sciences du sport, ont appelé à la nécessité d'élaborer une politique publique pour promouvoir non seulement le sport et ses disciplines, mais aussi son industrie. S'exprimant à cette occasion, le président de l’université Mohammed V par intérim, doyen de la faculté des sciences de l'éducation, Abdelhanine Belhaj a souligné l'importance que revêt le sport comme un complément utile à la formation en générale de l'étudiant, notant que l'université Mohammed V s'est engagé à mettre à la disposition des étudiants des installations sportives au sein des différents établissements la composant. 

Conscient de l'importance de renforcer les activités sportives, l'université Mohammed V, à l'instar des autres établissements universitaires, a adopté des formations sportives, qui reflètent la dynamique de développement du sport universitaire, visant à sensibiliser davantage les étudiants sur l'intérêt du sport et de la culture dans leur parcours universitaire et de les inciter à participer massivement aux différentes activités culturelles et sportives organisées au niveau local, régional, national et international, a affirmé M. Belhaj. Pour sa part, le président de l'Association africaine des sciences du sport et professeur à la faculté de Rennes des sciences du sport et de l'éducation physique, Hassane Zouhal a indiqué que ce congrès vise à cerner l'étude des sciences du sport, notant que le sport aujourd'hui est lié à diverses disciplines, telles que la sociologie, la psychologie et la médecine. Les travaux de ce congrès, qui a connu la participation d'un grand nombre d'experts, d'enseignants chercheurs, étudiants et sportifs, se sont articulés autour de trois axes, à savoir la santé, la science biologique (médecine, kinésithérapie) et les sciences humaines et sociales (sociologie, ergonomie, économie).